CENTRUM

Le Spui : « vidange des canaux ». Une vaste bâtisse en brique le Maagdenhuis est un ancien orphelinat de jeunes filles. Cette demeure appartient aujourd’hui à l’Université et les étudiants qui la fréquentaient ont joué un rôle important dans le mouvement contestataire étudiant de 1969.

Un passage ouvert de 8h à 17h permet de relier le Spui au Beguinage.

Les murs du couloir reliant le Spui au Beguinage sont gravés decréatures interdites (chiens, poulets et hommes).

Begijnhof (Beguinage), Spui : cette cour et les maisons qui l’entourent ont étéconstruites pour les béguines. Les maisons sont toujours réservées aux femmes.

Suite à la Réforme protestante, en 1578, cesreligieuses durent pratiquer le culte catholique dans une chapelle cachée dans une maison. Les puritains anglais s’approprièrent au 17e l’église médiévale située au centre le la cour dotée d’une tour en brique légèrement penchée.

Aux n° 2 et 3, deux maisons symétriques de style moyenâgeux. Au n° 6,un petit miroir espion. Juste à coté, une étroite maison qui était autrefois une ruelle.

Au n°29, derrière les vitraux se cache une église catholique. C’était le seul moyen de pratique leur culte puisque les catholiques n’avaientpas le droit de construire d’églises.

Au n°34, la plus ancienne maison de la ville qui date de 1477. Le pignon simple en pointe est le plus ancien (fin du 16e). On ne le voit quasiment plus puisqu’il habillait les maisons en bois. Il  n’en reste que deux dont une au béguinage.

A l’intérieur de l’orphelinat du 16e, une galerie-rue appelé la galerie des gardes civiques, couverte et dont les murs sont parés de toiles des 16e et 17e. Elle répond à l’idée d’amener l’art dans la rue et les citoyens au musée. On peut voir l’évolution de l’art pictural et des costumes.

Sint Luciensteeg est la partie la plus ancienne de la ville. On a incrusté dans un grand mur unesérie d’armoiries de maisons anciennes.

   

   

Une petite maison qui penche. Lorsque les charges étaient hissées à l’extérieur au moyen d’un palan,cette inclinaison empêchait les objets de toucher la façade.

Puistraat. Au n°274, maison art nouveau avec fronton en bois au dernier étage et petits encorbellements.

Au n°230, deux vieilles maisons du début du 17e.

Deux façades aux fresques colorées.

   

Suite de la balade vers Dam...

    

Magna Plaza. Aujourd’hui un centre commercial et autrefois l’ancienne poste centrale. Elle fut construite au 19e dans un style Renaissance hollandaise reconnaissable par son exubérance et son souci du détail. C’est une réalisation d’un architecte catholique Cornelis Peters qui n’a pu s’empêcher de dessiner des tourelles ajourées, de travailler les détails comme pour une église.

    

Place du Dam et nationaal monument, Dam : c’était le site d’origine de la digue construite sur l’Amstel. C’est la place la plus connue des Pays-Bas sur laquelle trônent le palais royal et la nouvelle église. L’obélisque est le nationaal monument érigé en 1956 à la mémoire des victimes de la 2e guerre mondiale.

Nieuwe Kerk, place du Dam 

   

A partir du 15e la oude kerk devient tropétroite pour accueillir tous les croyants. La construction de la Nieuwe kerk débute en 1408 dans un style gothique flamboyant mais remaniée au cours des siècles, devenue protestante, elle ne fut jamais terminée. Intérieur calviniste très dépouillé mis en valeur par les vitraux colorés et la superbe grille du chœur. La Nieuwe kerk fut réputée pour ses vitraux émaillés. Les grandes figures de l’histoire des Pays-Bas y reposent. Lorsqu’elle n’accueille pas les couronnements et mariages royaux, la nouvelle église de 1408 accueille des expositions consacrées aux arts et aux cultures du monde.

   

Konninklijk Paleis, palais royal : l’hôtel de ville lourdaud et austère construit en 1648 par Jacob van Campen est devenu le palais royal au 19e. Il est bâti sur13.000 pilotis.

Sur le fronton, une frise évoque l’importance de l’eau dans le développement de la ville. Au sommet, une femme tient les palmes de la victoire (contre l’Espagne).

Kalverstraat, la rue des veaux est l’une des artères les plus riches et les plus commerçantes de la ville.

A l’angle avec Oudezids Voorburgwal, on trouve la maison des trois canaux car elle est bordée sur les trois cotés par des canaux. Petits volets carrés, façade avec pignons à redents du 17e.

   

Schreierstoren, prins hendrikkade 94 : construite en 1480, cette tour en brique faisait partie des remparts.

   

Cafe int aepjen, zeedijk 1 : café construit au XVe avec sa façade encore d’origine en bois. Des bougies se consument en journée, le jazz passe en fond sonore. Au 16e et 17e, les marins d’Extrême-Orient qui avaient souvent avec eux des singes (aapjes) faisaient étape ici la nuit.

De Wallen : Ce quartier « du vice » avec les femmes en vitrine est le plus sûr du monde. La prostitution est un business comme un autre. Chaque prostituée fait sa propre réclame. Elles paient entre 75 et 150€ la location d‘une devanture pour 8 à 10h de travail. Elles paient aussi un impôt sur le revenu.

Trompettersteeg est la ruelle la plus étroite de la ville (1m de large avec son entrée au sud de la Oude Kerk).

Oude Kerk, oudekersplein 23 : Fondée en 1200, la 1e église paroissiale, plus ancien bâtiment de la ville fut reconstruite en pierre en 1300. Le sanctuaire est reconnaissable aux pignons de ses chapelles. Elle est dédiée à St Nicolas vénéré par les marins. Mélangeant les styles gothique (portail nord) et Renaissance, elle s’est développé en même temps que la ville. En 1566, une partie de ses œuvres d’art sont saccagées par les iconoclastes calvinistes. L’église accueille généralement des expositions. Le clocher fut construit en 1565 par Joost Janz. Le clocher gothique de la vieille église servait autrefois de point de repère aux marins. Aujourd’hui ses 47 cloches de carillons rajoutées en 1658, rythment la vie des habitants.

   

Beurs Van Berlage, Damrak 277 : Berlage construisit cette bourse en brique rouge en 1903. Formes simples et fonctionnelles qui influencèrent l’école d’Amsterdam. En faisant le tour, on voit tantôt une église avec sa tour carrée, une usine avec sa grande cheminée ou un château. Il l’emplit de décorations célébrant le travail. Ce bâtiment abrite aujourd’hui salles de concert et espaces d’exposition.

    

On arrive à Damrak où l'on peut faire une balade en bateau (voir transport).