JORDAAN
Karthuisstraat : du N°11 au 19 cinq frontons identiques portant le nom des quatre saisons ainsi que la date de construction.
Du N°61 à 191 ensemble architectural tout en brique datant du siècle d’Or. Aux fenêtres des séchoirs à linge en bois compris dans les logements.
Karthuizerhof : les logements qui entourent cette cour font partie du système d’habitat social. L’ensemble bâti en 1650 est l’une des rares hofjes (maison de charité du siècle d’or) ouvertes aux visiteurs.
Eglantiersgracht : plein de charme, ce canal propose son lot de belles maisons.
Au nord du Jordaan,
Het Ship, spaarndammerplantsoen 140, www.hetschip.nl : Trois complexes de logements sociaux construit de 1917 à 1921 par l’architecte M. de Klerk, fondateur de l'école d'Amsterdam qui s’oppose au fonctionnalisme prôné par Berlage. L’école d’Amsterdam est un mouvement politique et esthétique de la 1e guerre mondiale avec des architectes qui souhaitent réagit au style élitistes d’édifice néo-Renaissance comme la Centraal Station et aux conditions de logements déplorables des plus pauvres. A l’acier et au verre, il préfère les matériaux artisanaux comme la brique et le bois. Ces anciens logements renferment aujourd’hui un musée. Les logements sociaux arborent la forme de coquillages, de vagues et autres éléments naturels. Même s’il y a une volonté de tout contrôler (les fenêtres haut placées dans le mur étaient censées empêcher les résidents de se pencher pour échanger des ragots), ces bâtiments ont représenté une amélioration considérable des conditions de vie. Le plus original d’entre eux, destiné aux ouvriers des chantiers navals surnommé Het ship en raison de sa forme triangulaire dominé par sa tourelle élancée. L’ancien bureau de poste et deux appartements hébergent le musée consacré à ce mouvement architectural.
Le 12 mars 1921 s’ouvrait un bureau de poste conçu dans le même esprit social que les logements. C’est le seul intérieur dessiné par Klerk qui ait conservé sa décoration d’origine. Peinture à l’huile assortie aux carreaux de faïence bleue, guichet en bois et fer, mobilier manifestent un souci du détail. La cabine de téléphone comporte une double porte pour préserver l’intimité et les fils sont camouflés dans les plombs des vitraux.
Sous la tour, deux appartements à deux chambres rénovés d’après document avec mobilier, papiers peints et tissus d’origine témoignent du désir de cet architecte de bâtir « un palais pour travailleurs ». C'est une incroyable modernité comparé aux logement français à la même époque.
Mer - dim 11h – 17h
Adultes : 7.50 €
Etudiant : 5€
Moins de 12 ans : gratuit