Le château de Pierrefonds est un château féodal qui domine le bourg.

Depuis 1924, ce monument médiéval a servi de toile de fond pour le cinéma (Les Visiteurs, Jeanne d'Arc, Les Rois maudits ou L' Homme au masque de fer)

Il s’élève ici dès le 12e. Napoléon III en confie la restauration en 1857 à Viollet-le-Duc. Fin 1861, Pierrefonds doit devenir résidence impériale. Passionné de civilisation médiévale et d’art gothique, Viollet-le-Duc entreprend une réfection complète, suggérée par les vestiges de murs qui subsistaient. Il imagine certaines parties de l’édifice suscitant la critique des spécialistes de l’architecture militaire.

De forme quadrangulaire, long de 103mn large de 88m, le château présente une tour défensive aux angles et au milieu de chaque face. Sur trois cotés, il domine à pic le village. Au sud, un fossé le sépare du plateau. Les murailles ont deux chemins de ronde superposés : celui du dessous, couvert comporte des mâchicoulis. Les murs des tours sont épais de 5 à 6m et hauts de 38m. Un double étage de défense les couronnes. Elles sont ornées de huit statues. Une statue de Saint Michel domine le toit et la chapelle. Après le 1e fossé, on arrive dans l’avant-cour appelé les grandes lices. Un double pont-levis mène à la porte du château ouvrant sur la cour d’honneur (32 statues de chats sur les fenêtres hautes).

   

   

   

   

   

   

Intérieur :

La façade principale présente des arcades surmontées d’une galerie. Elles furent imaginées par Viollet-le–Duc qui s’inspira du château de Blois.

L’intérieur de la chapelle a été surhaussé au 19e. Au trumeau du portail, Saint Jacques le Majeur a les traits de Viollet-le-Duc.

Entre la chapelle et l’entrée s’élève le donjon. Viollet-le-Duc a mis un escalier à jour. Résidence du seigneur, il est flanqué de trois tours : deux rondes à l’extérieur et une carrée à l’intérieur.

Au 1e étage du donjon, on parcourt les salles du couple impérial : salle des blasons dont les boiseries et les meubles furent dessinés par Viollet-le-Duc

De la chambre de l’Empereur, on a une vue plongeante sur l’entrée fortifiée.

La salle des preuses a été crée par Viollet-le-Duc. Sur la cheminée, les statues de neuf preuses, héroïnes des romand de chevalerie. Elles sont représentées sous les traits de l’impératrice au centre et des dames de la cour.

La tour d’Alexandre et le chemin de ronde. Les murailles de la ruine s’élevaient encore à 22m. Vue sur Pierrefonds.

Salle des gardes : accès par un escalier à double vis dans cette salle où sont regroupés les vestiges de statues originales (15e) qui ornaient les tours

   

   

Deux expositions : les travaux de Viollet-le-Duc et l’autre présente des trésors comme le lion girouette du beffroi d’Arras, le cupidon de la cathédrale d’Amiens et des gargouilles de Notre-Dame de Paris. Elles ont été fabriquées parallèlement aux commandes pour illustrer le savoir-faire lors d’expositions universelles.